" La vie en bord de mer, éxpliquée aux parisiens "...
Mouette [mwεt] est un nom vernaculaire ambigu en français. On nomme mouettes les oiseaux de plusieurs genres de la sous-famille des Larinae et de la tribu des Larini, qui comprend aussi les goélands :
il est d'usage dans la langue française de nommer « mouettes » les petits représentants de la tribu des Larini,
le terme « goéland » étant réservé aux espèces de plus grande taille du genre Larus.
Le terme « mouette » est issu de l'ancien normand mawe « mouette, goéland » suivi du suffixe diminutif -ette, mot probablement issu du vieil anglais maew qui a donné deux mots distincts en normand : la mauve (terme qualifiant en normand tous les laridés) et la mauwette, passé en français « mouette ». Au xiie siècle [w] a muté en [v].
En réalité, il n'y a guère que la langue française à faire cette distinction de nomenclature entre « mouettes » et « goélands » : pour simplifier, dans la nomenclature normalisée, un goéland est une grosse mouette.
En catalan et occitan où existe également une distinction entre les deux espèces les termes équivalents sont respectivement gavina/gavià (catalan) et gabina (ou gabianòla) / gabian (occitan), d'où vient le terme gabian utilisé sur les côtes méditerranéennes. Toutefois, dans ces langues le terme employé a la même origine (l'un est le diminutif de l'autre), contrairement au doublon français mouette/goëland. L'opinion la plus communément admise est que le français goéland est un emprunt au breton gwelan ou gouelañ1 qui désigne effectivement les goélands et signifie « pleurer » et qui décrit précisément le chant de cet oiseau. Son équivalent anglais, gull, a une origine brittonique analogue2. La désignation des mouettes et goélands est effectivement très homogène dans les langues celtiques du rameau brittonique : gwelan en breton (Gouelan en breton moderne), gwylan en gallois et guilan en cornique. Ces trois termes auraient pour origine commune le celtique *voilenno-3, racine que l'on retrouve aussi dans les langues du rameau gaélique : l'irlandais faoileán, l'écossais faoileag et l'ancien écossais gûrplan
Le jus des feuilles de Carpobrotus est un astringent doux. Dilué dans de l'eau, il peut être utilisé pour traiter la diarrhée, la dysenterie et des crampes d'estomac. Ou encore comme un gargarisme pour les maux de gorge et la laryngite, ainsi que pour les infections bactériennes légères de la bouche5. Le jus de feuilles peut également être utilisé en externe, tout comme celui d'Aloe Vera contre les brûlures, écorchures, coupures, égratignures et les coups de soleil. Ainsi que contre la teigne, l'eczéma, la dermatite, l'herpès, le muguet, les boutons de fièvre, les gerçures des lèvres, les allergies cutanées. Un ancien remède à la constipation est de manger le fruit avec de l'eau salée. Un sirop fait à partir du fruit a des propriétés laxatives.